JEUDI 28 NOVEMBRE à 20H00, au cinéma UTOPIA,
MOUTON, un film écrit et réalisé par Gilles Deroo et Marianne Pistonne (France, 2013) sera projeté en avant-première en présence de Thomas ORDONNEAU (directeur de la société de distribution SHELLAC).
Cette projection est organisée en partenariat avec l'université Paul Valéry (UFR1) et la DRAC Languedoc Roussillon. La séance est offerte aux étudiants d'arts du spectacle par le département des arts du spectacle. Nous vous invitons à venir muni de votre carte étudiant afin de bénéficier d'une entrée gratuite à la séance.
Le lendemain Vendredi 29 Novembre, de 9h à 12h00 une rencontre avec Thomas Ordonneau aura lieu en salle D09, dans le cadre du séminaire de Master 1 "Connaissance des métiers et des entreprises culturelles" dirigé par monsieur Guillaume Boulangé. Cette rencontre est ouverte à tous.
En espérant vous voir nombreux!
MOUTON, un film écrit et réalisé par Gilles Deroo et Marianne Pistonne - France 2013 1h40mn - Avec David Merabet, Michael Mormentyn, Cindy Dumont, Benjamin Cordier...
Léopard d'or du meilleur premier film au Festival de Locarno.
Résumé: Tout, en apparence, inviterait à la méfiance devant Mouton, le premier long de Gilles Deroo et Marianne Pistone, connus des réseaux festivaliers pour leurs précédents courts et moyens métrages. On croirait d’abord à un documentaire : un jeune garçon, déficient mental, surnommé Mouton, s’émancipe de l’emprise d’une mère violente pour aller travailler dans le Nord. Là il se créé une communauté d’amis, composée de gens ordinaires, certains vivant dans le dénuement le plus total.
Raconter la suite de ce film, qui maltraite avec une inventivité frondeuse les codes les plus élémentaires de la narration, reviendrait à en ôter une partie du mystère et de l’effet de sidération qu’il provoque. Simplement dira-t-on qu’à partir de leur matériau d’origine (le portrait d’une France confrontée à la misère), les cinéastes s’échappent de la sociologie ou du drame complaisant pour écrire un conte moral retors et ambitieux, traquant dans les replis du réel une forme d’élévation évoquant Dumont. Dans cette communauté se jouent tout un ensemble de sentiments et de mécanismes humains que le film observe patiemment, osant les digressions, les fausses pistes et questions sans réponse… Sûrement la plus belle révélation du festival de Locarno, Mouton est un film peu aimable, qui n’appartient à aucun genre, interroge, ne livre aucun de ses secrets, mais laisse une empreinte durable et accorde à ses spectateurs l’une des faveurs les plus rares au cinéma : la liberté.
(Source: Les Inrocks, site internet du cinéma Utopia)
