vendredi 29 mars 2013
Billetterie pour le festival Itinérances
Bonjour,
Passionnés de Cinéma, vous pouvez venir au local de la Corpo Lettres
Epsylone chercher vos places à tarif préférentiel grâce à notre
partenariat avec le Festival Cinéma d'Alès - Itinérances !
http://www.itinerances.org/
Associativement
Appel à films étudiants
Effervescence, groupe d'étudiants en arts, fait une projection de courts métrages à l'amphi H.
Si vous êtes intéressés par une diffusion de vos films c'est le moment.
Nous montrerons ceux sélectionnés le 4 avril.
Notre association partenaire, la Corpo Lettres Epsylone, recevra vos films au local 2 de la Maison des Etudiants, en face du SUAPPS.
Pour nous contacter : effervescence1895@gmail.com
jeudi 28 mars 2013
CINÉ CAMPUS #8 - Ghost Dog - Mardi 16 Avril à 20h30 - Cinéma Utopia
CINÉ
CAMPUS – Aux portes de la mort
Projection unique le 16 avril à 20h30.
La
projection est suivie d’un débat avec Céline Saturnino, docteur en études cinématographiques, spécialiste du cinéma américain indépendant et chargée de
cours à l'université Paul Valéry.
Ghost Dog: The Way of the
Samouraï
Écrit et réalisé par Jim Jarmusch, États-Unis/France/Allemagne/Japon, 1h56min, 1999, VOSTF
Avec : Forest Whitaker, John
Tormey, Cliff Gorman, Isaach de Bankolé, Camille Winbush…
« Chaque jour on doit se considérer comme mort. »
C’est sur ces mots que s’ouvre le film,
citation du Hagakure qui compile notes et pensées d'un samouraï du début
du 18ème siècle. Ghost Dog ne se sépare jamais de ce guide spirituel.
Afro-américain vivant seul sur un toit de Jersey City, il passe ses journées à
s’occuper de ses pigeons, répétant des mouvements d’épée dans une danse
gracieuse et mortelle. Car derrière sa démarche pataude et sa centaine de
kilos, Ghost Dog est un tueur à gages, professionnel discret et rapide.
« Si l’on souhaite changer le monde d’aujourd’hui et
revenir à l’esprit d’il y a cent ans, cela ne se peut. »
Après
Dead Man (1999), film détournant les codes du
western, Jim Jarmusch revient avec Ghost Dog à une hybridation des
genres, dont les inspirations sont encore plus diverses. Jim Jarmusch
(d’origine franco-hungaro-irlando-tchèque) est marqué par des réalisateurs tels
qu'Antonioni ou Mizoguchi. Et ce sont toutes ces influences qui se retrouvent
mêlées, transfigurées dans ce film. De Kurosawa pour le film de samouraï
(notamment Rashomon) au western (High Noon) en passant par des
références, comme le rôle des oiseaux, au Samouraï de Jean-Pierre
Melville... Et c’est la rencontre de ces mondes que Jarmusch met en scène avec
légèreté, offrant au film de magnifiques scènes d’humour et de grâce. On pense
notamment au seul ami de Ghost Dog, vendeur de glaces haïtien qui ne parle pas
un mot d’anglais. Cette hybridation est
pensée avec justesse dans le contexte d’un ghetto noir, monde moderne
dont Ghost Dog réalise la fusion. Samouraï noctambule, il se déplace d’un pas
lourd durant le jour et tente d’être l’incarnation de l’ancien monde dans celui
d’aujourd’hui. Mais les vieux rites ne peuvent s’appliquer aux jours présents,
ils ne fonctionnent plus. Les mafieux en sont l’exemple même : leurs
figures sont usées, ils soufflent après avoir monté des escaliers, ils sont
aussi désincarnés que les cartoons qu’ils regardent à la télévision. Le
film représente la mort des codes et des figures cinéphiliques. Mais n’est-il
pas aussi la preuve de leur transmission, de leur renouveau ? Puisque
toute mort n’est-elle pas le commencement d’une nouvelle vie ?
« La fin est importante en toutes choses. »
Ghost Dog est donc un film qu’on ne saurait que trop vous
conseiller de (re)voir. Pour sa mise en scène aérienne, pour l'excellence
de la performance de Forest Whitaker, ou encore pour la bande-son de RZA,
ancien pilier du groupe Wu-Tang Clan, dont le rap vient bercer le film...
[GUTIERREZ] E43 - Etudes d'oeuvres - Claude Chabrol
Ciné-conférence sur Claude Chabrol
Cette ciné-conférence, illustrée de plusieurs extraits de films, se propose d’évoquer les grandes étapes de la genèse du film, d’explorer quelques thèmes transversaux dans l'œuvre du cinéaste (la bourgeoisie, l'intrigue policière...) et d’analyser une séquence du film.
Conférence par Olivier Gutierrez
Enseignant en études cinématographiques à l'Université Paul Valéry Montpellier III. Il prépare une thèse monographique sur l'oeuvre de Claude Chabrol. Lors du tournage de Bellamy, il a pu observer le cinéaste au travail et s'entretenir avec lui.
"L’œuvre de Claude Chabrol restera comme une des plus importantes du cinéma français moderne, avec celle de son ami Eric Rohmer disparu la même année que lui. C’est surtout une filmographie à parcourir et à redécouvrir sans cesse, pour apprécier le style d’un grand auteur mais aussi mieux comprendre la société française et la psychologie humaine, au même titre que « La Comédie humaine » de Balzac ou les œuvres complètes de Georges Simenon." - Olivier Père
Renseignements : Languedoc-Roussillon Cinéma / tél : 04 67 64 92 57 /amelie@languedoc-roussillon- cinema.fr
Jeudi 28 mars 2013 à 18h
à la médiathèque Fellini, Montpellier
Les Ciné-Conférences proposent un rendez-vous régulier à la Médiathèque Federico Fellini de Montpellier autour de films tournés dans la région Languedoc-Roussillon, avec une présentation du parcours d'un cinéaste et une analyse du film tourné ici.
Après Les Mistons de François Truffaut, et Agnès Varda avec Sans toit ni loi, la troisième ciné-conférence que nous organisons est consacrée à Claude Chabrol, et notamment à son long métrage Bellamy (2008), tourné à Montpellier et Nîmes.
à la médiathèque Fellini, Montpellier
Les Ciné-Conférences proposent un rendez-vous régulier à la Médiathèque Federico Fellini de Montpellier autour de films tournés dans la région Languedoc-Roussillon, avec une présentation du parcours d'un cinéaste et une analyse du film tourné ici.
Après Les Mistons de François Truffaut, et Agnès Varda avec Sans toit ni loi, la troisième ciné-conférence que nous organisons est consacrée à Claude Chabrol, et notamment à son long métrage Bellamy (2008), tourné à Montpellier et Nîmes.
Cette ciné-conférence, illustrée de plusieurs extraits de films, se propose d’évoquer les grandes étapes de la genèse du film, d’explorer quelques thèmes transversaux dans l'œuvre du cinéaste (la bourgeoisie, l'intrigue policière...) et d’analyser une séquence du film.
Conférence par Olivier Gutierrez
Enseignant en études cinématographiques à l'Université Paul Valéry Montpellier III. Il prépare une thèse monographique sur l'oeuvre de Claude Chabrol. Lors du tournage de Bellamy, il a pu observer le cinéaste au travail et s'entretenir avec lui.
"L’œuvre de Claude Chabrol restera comme une des plus importantes du cinéma français moderne, avec celle de son ami Eric Rohmer disparu la même année que lui. C’est surtout une filmographie à parcourir et à redécouvrir sans cesse, pour apprécier le style d’un grand auteur mais aussi mieux comprendre la société française et la psychologie humaine, au même titre que « La Comédie humaine » de Balzac ou les œuvres complètes de Georges Simenon." - Olivier Père
Renseignements : Languedoc-Roussillon Cinéma / tél : 04 67 64 92 57 /amelie@languedoc-roussillon-
mardi 26 mars 2013
Histoire(s) de Voir - 10, 11 et 12 Avril à 18H- Médiathèque Fellini
HISOIRE(S)
DE VOIR
Un programme documentaire conçu
et animé par les étudiants en Licence de cinéma de l'université
Paul Valéry.
Mercredi
10 avril à 18h : Filmer l'Histoire
La
séance sera accompagnée (sous réserve) par Roméo Langlois, grand
reporter à France 24 récemment capturé par les FARC et auteur de
« Jungle Blues », livre dans lequel il raconte sa
détention en Colombie.
Si
l'Histoire se veut l'étude et la reconstitution objectives
d’événements passés, l'acte de la raconter ne met-il pas à mal
cette prétendue neutralité ? Nous avons voulu questionner la place
de l'auteur lorsqu'il s'agit de rapporter l'Histoire avec
des mots ou, ici, de la filmer. Christophe
de Ponfilly se positionne et nous offre une vision personnelle
de l'Afghanistan, de son peuple et d'un homme, le commandant Massoud.
Le cinéaste construit par ailleurs un point de vue documenté sur
l'histoire d'un pays que le reportage
télévisuel traite, selon nous, trop
superficiellement.
Massoud
l'Afghan
de Christophe
de Ponfilly, France, 1998, 90'
Seize
ans après son premier film, Une vallée contre un empire,
Christophe de Ponfilly revient en Afghanistan pour retrouver le
commandant Massoud avec lequel il s'est lié d'amitié. Symbole de la
résistance afghane depuis son combat victorieux contre l'occupation
soviétique, ce dernier conduit alors la lutte afghane contre les
talibans.
Jeudi
11 avril à 18h : Lieux d'histoires
Trois lieux, trois
histoires et autant de voyages au cœur de souvenirs qui
bouleversent la vision d'une ville, d'un pays, d'une époque. Marie
Voignier, Luc Moullet et Arnaud des Pallières nous proposent une
réflexion, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, sur les
relations qui unissent les lieux, les individus et leurs histoires.
Hinterland
de Marie Voignier, France, 2009, 49'
Non loin de Berlin, un
immense dôme métallique aux allures de vaisseau spatial, vestige de
l'occupation russe, a été transformé en parc tropical : 66
000 m² de végétation exotique, de plage de sable fin et d'eau
turquoise.
La
cabale des Oursins de Luc Moullet, France, 1991, 17'
Les terrils, déchets
d'une production énergétique et symboles d'une ère révolue, font
figure de parents pauvres des volcans mais ils recèlent un charme
certain...
Disneyland,
mon vieux pays natal de
Arnaud des Pallières, France, 2001, 46'
Disneyland, un monde
onirique, antre de fiction. Le rêve de tout enfant élevé aux
dessins animés. Mais cette magie enfantine ne cache-t-elle pas une
autre réalité ?
Vendredi
12 avril à 18h : Raconter son histoire
Certains documentaristes,
tels Michaël Gaumnitz et Yvan Petit, nous plongent au cœur d'un
récit cinématographique très personnel. Nous vous proposons de
partager l'intimité de ces deux artistes singuliers qui ont voulu
mettre leur histoire en images et extérioriser ainsi une part
d’eux-même.
Dialing Diary de
Yvan Petit, France, 2011, 35'
Yvan Petit filme son
quotidien avec un téléphone portable et construit un récit
poétique autour des morceaux de vie qu’il a capturés.
L’Exil à Sedan
de Michaël Gaumnitz,
France, 2002, 53’
Michaël Gaumnitz cherche
à comprendre qui était réellement son père, cet homme si
mystérieux et si grave.
Fenêtre sur le Cinéma Expérimental - Mardi 9 Avril - Cinéma Utopia
Fenêtre
sur le cinéma expérimental
Mardi
9 avril : deux séances uniques conçues et animées par les
étudiants en cinéma de Paul Valéry.
Séance
#1 à 18h – Cinéastes précurseurs
La
séance sera suivie d'une discussion avec Jean-Philippe Trias,
enseignant à l'université Paul Valéry et spécialiste du cinéma
expérimental
Cette
première séance propose de (re)découvrir des œuvres
incontournables du cinéma d'avant-garde rarement visibles sur grand
écran. Nous avons souhaité faire du corps, dans tous ses états, le
point central de notre programmation. Si
le corps du cinéma est la pellicule et sa chorégraphie celle des
images, qu'est-ce que le cinéma expérimental apporte alors à cette
mécanique bien huilée ? Nous proposons, pour observer le corps
et sa graphie, une sélection de films précurseurs réalisés entre
1945 et 1972.
Free
Radicals de Len Lye (Nouvelle-Zélande,
1958, 5')
Des
lignes blanches gravées à la main sur la pellicule noire oscillent
pour définir le nerf du cinéma comme un rituel de mouvement pétri
d'énergie.
Breathdeath
de Stan Vanderbeek (USA, 1963,
15')
Comédie
noire, fantaisie surréaliste réalisée à partir de gravures sur
bois qui figurent la danse de la mort.
A
Study in Choreography for Camera de Maya Deren (Ukraine/USA,
1945, 3')
Tentative
de dégager le danseur de l'espace statique de la scène vers un
espace qui serait aussi mobile que volatile.
Notes
on the Circus de Jonas Mekas (Lithuanie/USA,
1966, 12')
Vitesses,
couleurs, surimpressions, ellipses : carnet de croquis qui offre
une vision cinématographique du cirque, singulière et enchantée.
Amphetamine
de Warren Sonbert (USA, 1966, 10')
Jeunes
gens qui se shootent et font l'amour à l'ère du sexe, drogues et
rock'n'roll.
La
femme qui se poudre de Patrick Bokanowski (France, 1972, 18')
Dans
un monde surréaliste, plusieurs personnages à l'aspect grotesque
évoluent dans un halo lumineux.
Séance
#2 à 20h – Figures contemporaines
Cette
seconde séance présente un aperçu
des
pratiques expérimentales actuelles de 1990 à nos jours, période
riche en films
du fait de la démocratisation du numérique.
Notre
cheminement va du concret à l'abstrait, chaque film constituant une
expérience de déréalisation. Il s'agit de s'éloigner de la
narration traditionnelle pour apprécier des formes et des
dispositifs d'une autre nature, ressentir des émotions nouvelles :
de la captivante exploration urbaine de New
York Zero Zero
à l'envoûtement pictural de Fragments
en passant par l'expérience chamanique de De
Dentro.
New
York Zero Zero de
Jérôme Schlomoff (France, 2006, 21')
New
York plongé dans un chaos urbain déserté par l'homme.
You
Be mother de Sarah Pucill (Angleterre, 1990, 7')
Une
image fixe du visage de l'artiste est projetée sur de la vaisselle :
l'espace devient hallucinatoire.
Memory
de Pedro Maia
(Portugal, 2007, 7')
À
partir de films de famille, le cinéaste explore les souvenirs, le
moment présent combiné aux expériences passées.
De
Dentro de
Peter-Conrad Beyer (Allemagne, 2006, 10')
Une
tentative de portrait et d'évocation de l'atmosphère des rites
chamaniques mayas.
Cold
Clay, Emptiness... de
S.J. Ramir (Nouvelle-Zélande, 2010, 7')
Une
silhouette anonyme se meut au ralenti dans un environnement rural
vide et isolé.
Another
Void de Paul
Clipson (USA,
2012, 11')
L'œil
observe en étant vu puis on finit par regarder sans qu'il nous voit.
Fragments
de
Stephanie Maxwell (USA, 2000, 7')
Une
œuvre abstraite dans laquelle la lumière, le mouvement, l'espace et
le son évoquent des transformations.
Appel à Projet Etudiant
Appel à Projet étudiants pour une œuvre ou un ensemble de créations sur le thème du tissu comme médium artistique
(Photographie, Vidéo, Installation, Écriture, Habillage,...)
Note d'intention:
«Le tissu est vêtement, drap, voile, rideau, costume,
couverture, relève également des arts appliqués, des arts
décoratifs et de l’artisanat : Il est mille et une fonctions.
Ce qui nous intéresse ici, c’est de modifier la perception
habituelle que l’on a du tissu en tant que matière utilitaire
et de l’affirmer comme un médium artistique. Il peut revêtir
toutes les formes et toutes les fonctions, transformer et se
transformer, être finalement là où l’on ne l’attendait pas.»
couverture, relève également des arts appliqués, des arts
décoratifs et de l’artisanat : Il est mille et une fonctions.
Ce qui nous intéresse ici, c’est de modifier la perception
habituelle que l’on a du tissu en tant que matière utilitaire
et de l’affirmer comme un médium artistique. Il peut revêtir
toutes les formes et toutes les fonctions, transformer et se
transformer, être finalement là où l’on ne l’attendait pas.»
Deadline: 1er mai 2013
Pour plus de renseignements, contactez-nous
@: collectifchuteslibres@gmail.com
http://chuteslibres.wix.com/event
[Trias] E43 O.Welles : notes exposés/dossiers (et documents) [MàJ 22/04]
Voici les notes des exposés et des dossiers.
Voici les textes dont j'avais suggéré la lecture en plus de la bibliographie :
— Nicole Brenez , « L’être selon l’image » ; De la figure en général et du corps en particulier, De Boeck, 1998, pp.207-220.
— Gilles Deleuze, "Les puissances du faux", chap. 6 de L'image-temps, Minuit, 1985.
— Youssef Ishaghpour, "Face au miroir. Orson Welles", Cinéma contemporain, La Différence, 1986, pp.52-66 (en ligne en PDF).
lundi 25 mars 2013
RAPPEL : Rencontre avec Grégoire Colin - Mercredi 27 Mars.
RAPPEL
Ce mercredi 27 mars de 10h15 à 12h15 en D09 rencontre avec le comédien et réalisateur Grégoire Colin (projection de ses deux courts métrage) modérée par Barthélémy Py et Caroline San Martin dans le cadre du cours "Figures filmiques".
Ce mercredi 27 mars de 10h15 à 12h15 en D09 rencontre avec le comédien et réalisateur Grégoire Colin (projection de ses deux courts métrage) modérée par Barthélémy Py et Caroline San Martin dans le cadre du cours "Figures filmiques".
jeudi 21 mars 2013
[ACHEMCHAME] E23AS3 T.D. Une histoire du cinéma par les cinéastes (L1 - TD 3 et 10 - mardi et jeudi) [MàJ 02/04/2013]
E23AS3 T.D. Une histoire du cinéma par les cinéastes
M. ACHEMCHAME
Voici la bibliographie du cours. Vous devez faire un compte-rendu de votre lecture personnelle – donc à la première personne - de 4 pages maximum, tapées à l'ordinateur, police 12, interligne 1,5 - sur un des ouvrages suivants. Ce travail est à rendre le 19/03 (groupe du mardi soir) ou le 21/03 (groupe du jeudi soir). Comme d'habitude vous pouvez me rendre ce travail par mail (julien.achemchame@univ-montp3.fr). Un accusé de réception vous sera envoyé systématiquement attestant du rendu du travail :
BOURGET, Jean-Loup, Hollywood. La Norme et la marge (1998), Nathan, collection « Nathan Cinéma », 2002.
BURCH, Noël (dir.), Revoir Hollywood, Nathan Université, 1994.
CERISUELO, Marc, Hollywood à l’écran : essai de poétique historique des films : l’exemple des métafilms hollywoodiens, Presses de la Sorbonne, 2000.
CERISUELO, Marc, Le Mépris, Editions de la Transparence, collection « Cinéphilie », 2006.
CIMENT, Michel, Passeport pour Hollywood, Editions du Seuil, 1987.
DYER, Richard, Le Star-système hollywoodien (1979), L’Harmattan, collection « Champs visuels étrangers », 2004.
MOUREN, Yannick, Filmer la création cinématographique. Le film-art poétique, L'Harmattan, 2009.
PREDAL, René (dir.), Le cinéma au miroir du cinéma, Cinémaction, n°124, 2007.
THORET, Jean-Baptiste, MOUSSARON, Jean-Pierre (dir.), Why Not ? sur le cinéma américain, Edition Rouge profond, 2002.
Voici une filmographie étoffée, de 1928 à 2010, des oeuvres réflexives qui traitent du milieu du cinéma (les films marqués d'une * peuvent faire l'objet d'un exposé par groupe de 3 ou 4 étudiants maximum). Cet exposé dure 20 minutes et doit montrer d'une part le caractère "documentaire" de l'oeuvre s'inspirant du réel et d'autre part sa dimension proprement fictionnelle. Vous devez impérativement, le jour de votre passage à l'oral, amener sur papier un plan détaillé de votre exposé avec une problématique clairement énoncée ainsi qu'une bibliographie/webographie complète :
- Show People (Mirages) de King Vidor (1928)
- What Price Hollywood ? de George Cukor (1932)* (TD 10 :
Bonnet Anne-laure, Broucke Florine et Cocault Delphine - complet) - A Star is Born de William Wellman (1937)
- Sullivan’s Travels de Preston Sturges (1941)
- Sunset Boulevard de Billy Wilder (1950)
- Bellissima de Luchino Visconti (1951)
- Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly (1952)
- Les Ensorcelés de Vincente Minelli (1953)
- La Comtesse aux pieds nus de Joseph M. Mankiewicz (1954)* (TD 10 : Chloé Bertaud, 1 place disponible / TD03 : Joris Faucon et Théo Nodet)
- A Star is Born de George Cukor (1955)* (TD03 : Jade Bony et Clément Boissière)
- The Big Knife de Robert Aldrich (1955)* (TD 03: Ève Ricard & Raphaël Guyard)
- Un Vrai cinglé de cinéma de Frank Tashlin (1956)* (TD 10 : Tom Perrot et Manon Fontaine)
- Le Zinzin d’Hollywood de Jerry Lewis (1961)
- Quinze jours ailleurs de Vincente Minelli (1962)* (TD03: Ludivine Gil et Maxime Desbarats)
- Le Mépris de Jean-Luc Godard (1963)
- Huit et demi de Federico Fellini (1963)* (TD03 : Ulysse Boisson - 2 places disponibles)
- Inside Daisy Clover de Robert Mulligan (1965)* (TD 03 : Axel Milon, Mélanie Guiguon, Anthony Guadalupe)
- The Legend of Lylah Clare de Robert Aldrich (1968)
- Le Jour du fléau de John Schlesinger (1975)*
- La Nuit américaine de François Truffaut (1975)* (TD 03 : Félix Abt, Manon Cadenaule, Lucie Turkan / TD10: Garance Mandeville)
- Le Dernier Nabab de Elia Kazan (1976)
- Stardust Memories de Woody Allen (1980)* (TD 03: Tomas English - 2 places disponibles / TD 10 : Charlène Esconjaureguy et Audrey Hamon - complet)
- S.O.B. de Blake Edwards (1981)* (TD 03 : Lola Lextrait, Ugo Samiez et Marius Valoranni / T.D. 10 : Jérôme Camoin)
- L’Etat des Choses de Wim Wenders (1982)* (TD 03 : Rémi Lagardere, Loris Ohanian - 1 place disponible)
- Intervista de Federico Fellini (1986)* (TD 3 : Maeva Orgueil, Loic Nouet et Elisabeth Folch)
- Barton Fink de Joel Coen (1991)* (TD 10 : Marie Ravoavison et Leslie Baurens - complet / TD 03 : Corentin Mançois, Louise Mondain, Lucile Gély)
- The Player de Robert Altman (1991)
- Dangerous Game d’Abel Ferrara (1993)
- Swimming with Sharks de George Huang (1994)
- Au travers des oliviers d’Abbas Kiarostami (1994)
- Irma Vep d’Olivier Assayas (1996)
- The Blackout d’Abel Ferrara (1997)
- Aprile de Nanni Moretti (1998)
- Scream 3 de Wes Craven (1999)
- Cecil B. Demented de John Waters (1999)
- Hollywood Ending de Woody Allen (2001)
- Sauvage Innocence de Philippe Garrel (2001)
- Mulholland Drive de David Lynch (2001)
- H Story de Nobuhiro Suwa (2001)
- Adaptation de Spike Jonze (2002)
- Pourquoi (pas) le Brésil ? de Laetitia Masson (2004)
- INLAND EMPIRE de David Lynch (2006)
- Road To Nowhere de Monte Hellman (2010)
L'histoire du cinéma par les cinéastes TD
Planning prévisionnel
Cours 1 / 08/01 ou 10/01 (1h30): Présentation du cours (bibliographie, filmographie, programme) + définition méta et métafilm (passage donc par métafiction, fonction de commentaire) + définition officielle de Marc Cerisuelo + archéologie du métafilm (Porter/Chaplin).
Cours 2 / 15/01 ou 17/01 (1h30): Show People (Mirages) de King Vidor (1928) et analyse de cette “matrice du métafilm”
Cours 3 / 22/01 ou 24/01 (1h30): A Star is Born de William Wellman (1937) (le mythe de la star et la mise en place de la mythologie hollywoodienne)
Cours 4 / 29/01 ou 31/01 (1h30): Sullivan’s Travels de Preston Sturges (1941) et analyse de la résurgence du comique + nouvelle ère de la seconde comédie américaine (Marx Brothers, Jerry Lewis...)
Cours 5 / 05/02 ou 07/02 (1h30): Sunset Boulevard de Billy Wilder (1950) + analyse de la contemporanéité des genres : films noirs, mélodrame + résurgence des fantômes hollywoodiens du cinéma muet.
Cours 6 / 12/02 ou 14/02 (1h30): Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly (1952) + analyse des fantômes hollywoodiens du muet. (Fin de la MGM et de Louis B. Mayer)
Cours 7 / 19/02 ou 21/02 (1h30): Les Ensorcelés de Vincente Minelli (1953) (Figures du producteur)
Cours 8 / 12/03 ou 14/03 (1h30) : Le Mépris de Jean-Luc Godard (1963) + nouvelle ère de la modernité (fin du classicisme) + Le Zinzin d’Hollywood de Jerry Lewis (1961) + crise des studios hollywoodiens
Cours 9 / 19/03 ou 21/03 (1h30) : (rendu des fiches de lecture) Retour au classicisme avec La Nuit américaine de François Truffaut (1975) et Le Dernier Nabab de Elia Kazan (1976)
Cours 10 / 26/03 ou 28/03 (1h30): Exposés
Cours 11 / 02/04 ou 04/04 (1h30) : Exposés
Cours 12 / 09/04 ou 11/04 (1h30) : Exposés
Cours 13 / 16/04 ou 18/04 (1h30) : Exposés
TD 10 - Mardi
Cours 10 / 26/03 (1h30) : Exposés (What Price Hollywood? / La Comtesse aux pieds nus)
Cours 11 / 02/04 (1h30) : Exposés (Un vrai cinglé de cinéma)
Cours 12 / 09/04 (1h30) : Exposés (La Nuit américaine / Stardust Memories)
Cours 13 / 16/04 (1h30) : Exposés (S.O.B. / Barton Fink)
TD 03 - Jeudi
TD 03 - Jeudi
Cours 10 / 28/03 (1h30) : Exposés (The Big Knife / La Comtesse aux pieds nus / A Star is born)
Cours 11 / 04/04 (1h30) : Exposés (Huit et demi / Inside Daisy Clover / Quinze jours ailleurs)
Cours 12 / 11/04 (1h30) : Exposés (La Nuit américaine / Stardust Memories / S.O.B.)
Cours 13 / 18/04 (1h30) : Exposés (L'Etat des choses / Intervista / Barton Fink)
Bon travail!
Julien Achemchame
mardi 19 mars 2013
Rencontre avec le comédien réalisateur Grégoire Colin - mercredi 27 mars - 10h15-12h15 - D09
Caroline San Martin organise une rencontre avec le comédien et réalisateur Grégoire Colin avec la projection de ses deux courts métrages, La Baie du renard et Lisières. Cette rencontre aura lieu le mercredi 27 mars de 10h15 à 12h15 en D09, dans le cadre du cours "Figures filmiques" de Barthélémy Py.
lundi 18 mars 2013
SOUTENEZ le Projet Chutes Libres!
Un petit geste, UN GRAND PAS POUR LE PROJET CHUTES LIBRES!
Soutenez nous par un don >>ICI<< !
Chutes Libres c'est du spectacle, de la musique, de la douceur et surtout... du tissu ! C'est autour de cette matière que nous souhaitons vous recréer un univers, vous faire voyager dans d'autres mondes ...
L’idée d’une
déclinaison artistique plurielle autour du tissu s’est donc imposée.
Nous voulons vous faire découvrir cette matière sous un autre jour, peut
être comme vous ne l'avez jamais vu.
Au
programme: de la danse, des installations, du street art (avec du
tissus oui oui !) et plein d'autres surprises. La programmation est
encore en cours et sera bientôt dévoilée!
Soyez
assurés Chers futur(e)s Ululeurs et ululeuses de notre dévouement pour que ce
samedi 25 mai soit une expérience riche et "surprenante" !
Date: Samedi 25 mai 2013
Lieu: Montpellier (lieu précis à confirmer)
Rencontre Walter Salles - Festival Itinérances Alès
Il reste quelques places disponibles COMPLET dans le bus qui nous conduira à Alès pour une journée au festival Itinérances.
Au programme, trois projections de films de Walter Salles et une rencontre exceptionnelle avec le réalisateur en fin de journée. Tout est pris en charge excepté le repas du midi (prévoir casse-croûte ou sandwicherie sur place).
Départ le lundi 25 mars à 9h30, rendez-vous devant le bâtiment H à l'UPV.
Retour prévu vers 21h à l'UPV.
Si vous êtes intéressés vous pouvez envoyer un email à mon adresse pour réserver une place:
olivier.gutierrez@univ-montp3.fr
Colloque Cinéma et Poésie : Mercredi 27, jeudi 28 et vendredi 29 mars 2013
Colloque Cinéma et Poésie organisé par Marion Poirson et Catherine Soulier , les Mercredi 27, jeudi 28 et vendredi 29 mars 2013.
Ce colloque réunissant des poètes, des cinéastes et des chercheurs de différentes disciplines, examinera, d’une part, comment les poètes s’emparent du cinéma, écrivent sur, pour, avec lui (avec ses images, avec ses mythes, avec ses techniques) ; d’autre part comprendre comment le cinéma rejoint la poésie par le travail de la forme, tant sur le plan du son que de l’image (figures, rimes visuelles, musicalité…), ou par la rupture avec certains modes de pensée (rationnelle, diurne).
HOLY MOTORS en présence de Denis Lavant, Frontignan - Cinéma et Spectacle Vivant
Dans le cadre du partenariat entre le Cinémistral de Frontignan la Peyrade, la Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau ils proposent d’assister à:
- La projection du film Holy Motors de Léos Carax (2012)
Lundi 18 mars 2013 à 20h30 au Cinémistral de Frontignan.
Le film sera suivie d'une rencontre avec le comédien DENIS LAVANT, animée par Guillaume Boulangé, maître de conférence cinéma à l'Université Paul Valéry.
Cette projection a lieu autour du spectacle:
- Les amours vulnérables de Desdémone et Othello (d’après Shakespeare),
Représentations du mardi 19 au jeudi 21 mars à 20h30 - Chai Skalli à Sète.
Mise en scène de Razerka Ben Sadia-Lavant, avec Denis Lavant, le rappeur Disiz, Alexandra Fournier et Sapho.
- La projection du film Holy Motors de Léos Carax (2012)
Lundi 18 mars 2013 à 20h30 au Cinémistral de Frontignan.
Le film sera suivie d'une rencontre avec le comédien DENIS LAVANT, animée par Guillaume Boulangé, maître de conférence cinéma à l'Université Paul Valéry.
Cette projection a lieu autour du spectacle:
- Les amours vulnérables de Desdémone et Othello (d’après Shakespeare),
Représentations du mardi 19 au jeudi 21 mars à 20h30 - Chai Skalli à Sète.
Mise en scène de Razerka Ben Sadia-Lavant, avec Denis Lavant, le rappeur Disiz, Alexandra Fournier et Sapho.
Infos Pratique:
En partenariat avec le CROUS, un aller/retour en bus est organisé au Chai Skalli à Sète autour du spectacle "Les amours vulnérables de Desdémone et Othello".
Mercredi 20 Mars : Départ 19h devant le Crous de Montpellier (2 rue Monteil - Tram 1 arrêt Boutonnet) / Retour sur Montpellier après le spectacle .
En partenariat avec le CROUS, un aller/retour en bus est organisé au Chai Skalli à Sète autour du spectacle "Les amours vulnérables de Desdémone et Othello".
dimanche 17 mars 2013
Masters arts du spectacle cinéma 2013
Vous trouverez ici l'offre de formation nationale en ce qui concerne les masters arts du spectacle cinéma et audiovisuel 2013, liste conçue et proposée par Mme Allino, documentaliste au SCUIO-IP de l'Université Paul Valéry.
vendredi 15 mars 2013
Ouverture des inscriptions pour la 6e édition du Fest'Afilm Montpellier
Le Fest'Afilm, festival international du film lusophone et francophone de Montpellier attend vos courts-métrages et vos films documentaires (max 60 min pour les documentaires).
Pour inscrire vos films, il vous suffit de télécharger la fiche d'inscription sur www.festafilm.wix.com/2012 et de nous la renvoyer à :
Fest'Afilm Montpellier, 3 rue des lavandes
, 34 000 Montpellier.
Les films sélectionnés seront projetés lors de la 6e édition du festival qui aura lieu du 28 novembre au 1er décembre 2013 à Montpellier.
Vous avez jusqu'au 31 mai 2013 pour vous inscrire.
Pour en savoir plus sur le festival, rendez-vous sur www.festafilm.wix.com/2012
CINÉ CAMPUS #7 - Funny Games U.S. - Mardi 26 Mars à 20h30 - Cinéma Utopia
CINÉ CAMPUS
– À
la limite du visible
Projection
unique le 26 mars à 20h30.
La séance est présentée par Caroline San Martin, docteur
en études cinématographiques et en littérature comparée, ATER à l'université
Paul Valéry, scénariste et rédactrice en chef de la revue Lignes de fuite.
Funny Games
U.S.
Écrit et réalisé par Michael Haneke, 2007, États-Unis, 111 minutes
Avec : Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt, Brady
Corbet...
Souvenez-vous, en 1997, au festival de Cannes, Funny Games faisait scandale... Dix ans
plus tard Michael Haneke réalise Funny
Games U.S., un remake américain plan par plan de la première version...
ceci pour s'ouvrir à un plus large public...
Greg, Anna et leur fils Georgie partent passer
quelques jours dans leur maison de campagne. À peine arrivés, Anna reçoit la
visite des deux jeunes voisins venus lui demander quelques œufs. La situation
dégénère rapidement : les deux garçons changent de ton et deviennent de plus en
plus insistants voire insolents. La famille se retrouve tout à coup séquestrée
et livrée à un jeu macabre qui consiste à rester en vie jusqu'au lendemain
matin. La folie des deux tortionnaires n'a pas de raison. Dénués de morale, ils
vont jusqu'à s'adresser directement au public, le mettant ainsi dans une
situation de voyeur. Cette apostrophe remet bien la position du spectateur en
question concernant sa passivité face à la violence au cinéma.
Dans la trilogie de la violence
comprenant les trois premiers films de Michael Haneke - Le Septième Continent, Benny's Video et 71 Fragments - le réalisateur parle de la violence d'une société
poussant les gens à bout, les rendant ainsi capable des pires horreurs. Dans Funny Games U.S., il s'attarde davantage
à critiquer la violence au cinéma. Comme dans les autres films d'Haneke, la
violence est ici à la limite du visible. Les scènes de meurtre ne sont pas esthétisées, le
cinéaste représente la violence telle qu'elle pourrait être. Qu'elle soit donc
physique (Benny's Video),
psychologique (Funny Games), ou
sexuelle (La Pianiste), la violence
est un thème récurent dans l'œuvre de Michael Haneke. Mais son cinéma se
détache cependant de l'horreur. La violence, physique par exemple, est très souvent hors champ pour laisser place à
l'imagination du spectateur, ce qui est d'autant plus angoissant car, Haneke le
sait, l'appréhension est la somme de toutes les peurs.
Avec Funny Games U.S., le cinéaste pose très
vite le ton, et personne n'est épargné. Il va jusqu'à provoquer le spectateur
le rendant ainsi complice de cette violence. Dans ce film, Michael Haneke nous
parle bien du cinéma et de son pouvoir de manipulation qui donne à accepter ce
que l'on voit. À certains spectateurs ayant crié au scandale le réalisateur
répond : « Après une première gifle,
ils ont assisté à des actes de plus en plus violents sans broncher, alors que,
à tout moment, ils auraient pu se lever et partir. Mais ils sont restés, collés
à leur fauteuil, parce que le cinéma a un tel pouvoir de manipulation que,
malgré toutes ces choses désagréables que je leur fait endurer, ils ont voulu
connaître la fin ».
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