Séance 1 - Noir comme neige
P'tit Quinquin, Bruno Dumont, 2014, 204', France.
La séance sera présentée par Maryline Alligier, auteure de Bruno Dumont : L'animalité et la grâce, un ouvrage paru aux éditions Rouge Profond en 2012.
Synopsis :
C'est l'histoire d'une vache. Une vache retrouvée morte. Dans son ventre, une femme démembrée. Un crime atroce que la police locale va alors tenter de résoudre. Des paysans consanguins aux gamins impertinents en passant par le curé éméché au vin de messe, tout le monde au village semble assez tordu pour en être à l'origine. P'tit Quinquin, flanqué de ses deux amis et d’Ève, son grand amour, va tenter de se faire une place dans toute cette affaire, au risque d'y laisser quelques plumes...
Synopsis :
C'est l'histoire d'une vache. Une vache retrouvée morte. Dans son ventre, une femme démembrée. Un crime atroce que la police locale va alors tenter de résoudre. Des paysans consanguins aux gamins impertinents en passant par le curé éméché au vin de messe, tout le monde au village semble assez tordu pour en être à l'origine. P'tit Quinquin, flanqué de ses deux amis et d’Ève, son grand amour, va tenter de se faire une place dans toute cette affaire, au risque d'y laisser quelques plumes...
Pourquoi ce film ?
« C'est la bête humaine ! C'est du Zola ! » P'tit Quinquin, c'est l'histoire des habitants ostracisés d'un village tout aussi ostracisé. C'est la métaphore par l'absurde d'un pays pris dans une logique vicieuse visant à détruire toute différence, mais aussi et paradoxalement, qui vient effacer tout visage d'autorité et de structure familiale, nécessaires au bon développement d'un homme. Tout le monde appartient à son propre univers, feignant de comprendre l'autre dans le seul but d'avoir, au moins, la sensation d'être aimé. P'tit Quinquin, c'est un lot gagnant de gueules burinées, de rustres alcooliques, de paysans très probablement consanguins, de sales gosses toujours prêts à instiller un brin d'anarchie, de vaches, de bunkers et d'immenses paysages désespérément vides. Bref, pléthore de personnages drôles et attachants, de situations burlesques et surréalistes mais aussi de dialogues improbables...
« C'est la bête humaine ! C'est du Zola ! » P'tit Quinquin, c'est l'histoire des habitants ostracisés d'un village tout aussi ostracisé. C'est la métaphore par l'absurde d'un pays pris dans une logique vicieuse visant à détruire toute différence, mais aussi et paradoxalement, qui vient effacer tout visage d'autorité et de structure familiale, nécessaires au bon développement d'un homme. Tout le monde appartient à son propre univers, feignant de comprendre l'autre dans le seul but d'avoir, au moins, la sensation d'être aimé. P'tit Quinquin, c'est un lot gagnant de gueules burinées, de rustres alcooliques, de paysans très probablement consanguins, de sales gosses toujours prêts à instiller un brin d'anarchie, de vaches, de bunkers et d'immenses paysages désespérément vides. Bref, pléthore de personnages drôles et attachants, de situations burlesques et surréalistes mais aussi de dialogues improbables...
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=ii2BzMaUr3M