Séance 2 - Avoir la main noire
Black Dynamite, Scott Sanders, 2010, 1h24, États-Unis
La séance sera présentée par Claudine Raynaud Coudrin, professeur au département d'études anglophones de l'Université Paul-Valéry, laquelle a dirigé des travaux dans le domaine des études noires américaines.
Synopsis :
Maître de kung-fu, proxenette à ses heures perdues, agent pour la CIA et vétéran du Vietnam, Black Dynamite est une véritable légende vivante. Mais lorsque son frère Jimmy est mystérieusement assassiné, c’est la ville de Los Angeles toute entière qui va être retournée, jusqu’à ce que justice soit faite. Trafic de drogues, orphelins menacés, romance et conspiration nationale sont les ingrédients de cette comédie rocambolesque qui rend hommage à la Blaxploitation.
Pourquoi ce film ?
Black Dynamite est un film hors norme de par son esthétique entièrement empruntée à la Blaxploitation des années 1970 : un hommage au genre pour les initiés mais aussi une formidable porte d’entrée pour les néophytes. Black Dynamite se démarque toutefois de la Blaxploitation dont les films étaient souvent limités économiquement parlant. En effet, réalisé en 2010, soit une quarantaine d’années après la naissance du genre, Black Dynamite bénéficie d'un budget confortable et s'inscrit dans un contexte socio-politique tout à fait différent. Au-delà de son intertextualité, ce film est tout simplement une comédie unique avec un fil narratif extravagant traité au second degré mêlant action, investigation et parodies dans un délicieux fouillis. Ajoutez à cela une bande son qui emprunte ses aspirations au jazz, à la soul et au funk, et vous obtiendrez la recette de l’objet audiovisuel non identifié qu’est Black Dynamite. Le réalisateur Scott Sanders a bel et bien ici « la main noire » en matière de cinéma et de musique afro-américaine.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=Fg9a5avbc34
Synopsis :
Maître de kung-fu, proxenette à ses heures perdues, agent pour la CIA et vétéran du Vietnam, Black Dynamite est une véritable légende vivante. Mais lorsque son frère Jimmy est mystérieusement assassiné, c’est la ville de Los Angeles toute entière qui va être retournée, jusqu’à ce que justice soit faite. Trafic de drogues, orphelins menacés, romance et conspiration nationale sont les ingrédients de cette comédie rocambolesque qui rend hommage à la Blaxploitation.
Pourquoi ce film ?
Black Dynamite est un film hors norme de par son esthétique entièrement empruntée à la Blaxploitation des années 1970 : un hommage au genre pour les initiés mais aussi une formidable porte d’entrée pour les néophytes. Black Dynamite se démarque toutefois de la Blaxploitation dont les films étaient souvent limités économiquement parlant. En effet, réalisé en 2010, soit une quarantaine d’années après la naissance du genre, Black Dynamite bénéficie d'un budget confortable et s'inscrit dans un contexte socio-politique tout à fait différent. Au-delà de son intertextualité, ce film est tout simplement une comédie unique avec un fil narratif extravagant traité au second degré mêlant action, investigation et parodies dans un délicieux fouillis. Ajoutez à cela une bande son qui emprunte ses aspirations au jazz, à la soul et au funk, et vous obtiendrez la recette de l’objet audiovisuel non identifié qu’est Black Dynamite. Le réalisateur Scott Sanders a bel et bien ici « la main noire » en matière de cinéma et de musique afro-américaine.
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=Fg9a5avbc34