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mardi 26 mars 2013

Fenêtre sur le Cinéma Expérimental - Mardi 9 Avril - Cinéma Utopia

Fenêtre sur le cinéma expérimental
Mardi 9 avril : deux séances uniques conçues et animées par les étudiants en cinéma de Paul Valéry.




Séance #1 à 18h – Cinéastes précurseurs

La séance sera suivie d'une discussion avec Jean-Philippe Trias, enseignant à l'université Paul Valéry et spécialiste du cinéma expérimental

Cette première séance propose de (re)découvrir des œuvres incontournables du cinéma d'avant-garde rarement visibles sur grand écran. Nous avons souhaité faire du corps, dans tous ses états, le point central de notre programmation. Si le corps du cinéma est la pellicule et sa chorégraphie celle des images, qu'est-ce que le cinéma expérimental apporte alors à cette mécanique bien huilée ? Nous proposons, pour observer le corps et sa graphie, une sélection de films précurseurs réalisés entre 1945 et 1972.

Free Radicals de Len Lye (Nouvelle-Zélande, 1958, 5')
Des lignes blanches gravées à la main sur la pellicule noire oscillent pour définir le nerf du cinéma comme un rituel de mouvement pétri d'énergie.

Breathdeath de Stan Vanderbeek (USA, 1963, 15')
Comédie noire, fantaisie surréaliste réalisée à partir de gravures sur bois qui figurent la danse de la mort.

A Study in Choreography for Camera de Maya Deren (Ukraine/USA, 1945, 3')
Tentative de dégager le danseur de l'espace statique de la scène vers un espace qui serait aussi mobile que volatile.

Notes on the Circus de Jonas Mekas (Lithuanie/USA, 1966, 12')
Vitesses, couleurs, surimpressions, ellipses : carnet de croquis qui offre une vision cinématographique du cirque, singulière et enchantée.

Amphetamine de Warren Sonbert (USA, 1966, 10')
Jeunes gens qui se shootent et font l'amour à l'ère du sexe, drogues et rock'n'roll.

La femme qui se poudre de Patrick Bokanowski (France, 1972, 18')
Dans un monde surréaliste, plusieurs personnages à l'aspect grotesque évoluent dans un halo lumineux.


Séance #2 à 20h – Figures contemporaines

Cette seconde séance présente un aperçu des pratiques expérimentales actuelles de 1990 à nos jours, période riche en films du fait de la démocratisation du numérique. Notre cheminement va du concret à l'abstrait, chaque film constituant une expérience de déréalisation. Il s'agit de s'éloigner de la narration traditionnelle pour apprécier des formes et des dispositifs d'une autre nature, ressentir des émotions nouvelles : de la captivante exploration urbaine de New York Zero Zero à l'envoûtement pictural de Fragments en passant par l'expérience chamanique de De Dentro.

New York Zero Zero de Jérôme Schlomoff (France, 2006, 21')
New York plongé dans un chaos urbain déserté par l'homme.

You Be mother de Sarah Pucill (Angleterre, 1990, 7')
Une image fixe du visage de l'artiste est projetée sur de la vaisselle : l'espace devient hallucinatoire.

Memory de Pedro Maia (Portugal, 2007, 7')
À partir de films de famille, le cinéaste explore les souvenirs, le moment présent combiné aux expériences passées.

De Dentro de Peter-Conrad Beyer (Allemagne, 2006, 10')
Une tentative de portrait et d'évocation de l'atmosphère des rites chamaniques mayas.
Cold Clay, Emptiness... de S.J. Ramir (Nouvelle-Zélande, 2010, 7')
Une silhouette anonyme se meut au ralenti dans un environnement rural vide et isolé.

Another Void de Paul Clipson (USA, 2012, 11')
L'œil observe en étant vu puis on finit par regarder sans qu'il nous voit.

Fragments de Stephanie Maxwell (USA, 2000, 7')
Une œuvre abstraite dans laquelle la lumière, le mouvement, l'espace et le son évoquent des transformations.