« Le cinéma soviétique des années 20 : faire voir autrement le monde ; écrire différemment l'histoire »
CONFERENCE de Myriam Tsikounas, professeur en Histoire et Communication audiovisuelle à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Mercredi 13 mars 2013, salle 005 de 15h15 à 17h15.
Site Saint Charles, Arrêt de Tram Albert 1er (ligne de Tram 1 et 4).
Résumé : Lorsque l'on évoque « le cinéma soviétique » on pense immédiatement à une petite dizaine de films cultes muets, pour l'essentiel des épopées ou des symphonies urbaines réalisés par un très petit nombre de
réalisateurs, qui furent aussi des théoriciens (Eisenstein, Poudovkine, Trauberg, Koulèchov, Vertov) et dont les écrits ont été traduits en français dans les années 70-80, à l'initiative de critiques de cinéma (/Les Cahiers, Cinétique/). Et ces quelques cinéastes d'avant-garde, malgré des désaccords profonds entre eux et des débats acharnés, notamment sur le montage et sur l'acteur étaient globalement d'accord sur ce que pouvait devenir le cinéma et sur le rôle d'éclaireur qu'ils pouvaient jouer. Ils estimaient unanimement, en effet, que leur mission consistait, en exploitant au maximum toutes les potentialités de l'image mobile et du montage à faire découvrir au spectateur un « sixième continent » et écrire autrement l'histoire, par l'image.